L'image montre une jeune femme portant sur sa tête une auge avec de l'eau dans sa main gauche et un récipient avec du linge dans sa main droite. En arrière-plan, on peut voir un plan d'eau au milieu de la jungle, quelques arbres et un enfant qui se baigne.
Bimbo et M’baïkiRépublique centrafricaine

Aide médicale d’urgence en République centrafricaine

La République centrafricaine est l'un des pays les plus pauvres au monde. Il règne une situation humanitaire précaire dans ce pays rongé par la guerre. C’est pourquoi FAIRMED s’engage à re-construire le système de santé totalement détruit et à offrir à la population un accès aux soins de santé nécessaires d’urgence.

Contexte

Après avoir obtenu son indépendance de la France en 1960, la République centrafricaine a connu des crises politiques à répétition. La guerre civile, qui s’est terminée en 2013 par coup d’état, a par la suite empiré les conditions déjà précaires dans lesquelles vivait la population. Le système de santé s’est quant à lui totalement effondré. La grande majorité des habitants dépend de l’aide humanitaire et plus d’un quart de ces personnes est aujourd'hui déplacé ou réfugié. Le taux de mortalité chez la mère et l’enfant de moins de cinq ans compte parmi les plus élevés au monde.

Projet

En décembre 2013, durant la crise humanitaire, FAIRMED a commencé à apporter une aide d’urgence aux dis-tricts sanitaires de Bimbo, situé dans la préfecture d'Ombella M’poko, et M’baïki, situé dans la préfecture de Lobaye. Le projet « Aide médicale d’urgence en République centrafricaine » est mené en coopération avec le Bu-reau de coordination des Nations Unies pour les affaires humanitaires ainsi qu’avec les autorités sanitaires du district. L’objectif du projet est de donner aux personnes vivant dans les districts sanitaires de Bimbo et M’Baïki un accès aux soins médicaux. A l’automne 2018, la zone de projet du district de M’baïki a été étendue. Elle est passée de six à neuf communes et ainsi de 30 à 37 structures sanitaires. A Lobaye, dès le début du projet, FAIRMED a pu contribuer à reconstruire le système de santé entièrement détruit. Cependant, la situation humanitaire s’étant de nouveau détériorée en 2018, la poursuite du projet est plus que jamais nécessaire, surtout dans les nouvelles communes impliquées, ainsi que dans leurs structures de santé.

Objectifs et activités

L’objectif principal du projet est de mettre en place et de maintenir un système de santé efficace à Bimbo et M’baïki. Pour atteindre cet objectif global, le projet s’organise autour des étapes spécifiques suivantes, entre autres par le biais d’activités telles que celles énumérées ci-dessous :

L’accès de la population aux prestations de santé est rendu possible

  • Depuis l’automne 2018, FAIRMED dirige un système pilote de transport d’urgence et de prise en charge des personnes se trouvant dans les villages difficilement accessibles de la commune de Moboma. Pour cela, des vélos ont été mis à la disposition de la population. En cas d’urgence, une personne peut alors se rendre à l’établissement de santé le plus proche et avertir de la situation. Grâce aux motos qui y sont disponibles, les patients peuvent ensuite être transportés jusqu’au centre de santé ou, si nécessaire, être redirigés vers un établissement plus qualifié. Étant donné l’état précaire de nombreuses routes de Moboma, la moto reste le moyen de transport le plus adapté en cas d’urgence.

  • Les patients en situation d’urgence sont pris en charge dans les établissements de santé.

  • M’bata dispose d’un service d’ambulances-motos. FAIRMED prend en charge les frais d’essence et intervient si des réparations sont nécessaires.

Les établissements de santé sont dotés des médicaments et des équipements sanitaires indispensables

  • Les établissements de santé sont équipés du matériel médical et des infrastructures nécessaires pour tout ce qui touche aux questions de naissances, de chirurgie ou de laboratoire.

  • Les établissements de santé sont approvisionnés en médicaments indispensables.

Les établissements de santé sont encouragés à employer du personnel médical qualifié et à le rémunérer conve-nablement

  • Les médecins, le personnel infirmier, les sages-femmes et les auxiliaires de soins sont embauchés et rémunérés avec le soutien de FAIRMED.

Le personnel de santé est formé sur différentes thématiques

Durabilité et suivi

L'ensemble des projets de FAIRMED sont menés en collaboration avec les autorités locales en intégrant la population sur place. Dans les bureaux régionaux de FAIRMED, nous travaillons exclusivement avec des collaborateurs locaux. De cette manière, et grâce à un suivi systématique, les problèmes peuvent être identifiés à temps pendant la durée du projet, les causes analysées et les méthodes et objectifs ajustés si nécessaire. L'implication directe des ministères de la Santé et d'organisations partenaires permet également de leur transmettre à terme la gestion des projets et d'assurer leur poursuite sans le soutien de FAIRMED.

Bénéficiaires et budget

Les 217 271 habitantes et habitants des communes situées sur la zone d’action profitent du projet. Les communes de M’baïki, Pissa, Mbata, Moboma, Mongoumba, Balé Loko, Bimbo, Lesse, Nola et Bogongo-Gaza comptent parmi les zones concernées.

Notre responsable pays en République centrafricaine Jacques Christian Minyem. Il porte une chemise blanche avec des motifs traditionnels et des lunettes noires. Il est chauve et porte une barbe. Il est assis devant son ordinateur, à son bureau.

Personne ne doit souffrir ou mourir d’une maladie curable

Minyem Jacques ChristianResponsable pays Afrique centrale

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